
Didier Ouvrard cumule 30 ans d’une carrière dont il ne renie rien. Radio, TV, Animateur, Programmateur. Afin que le répertoire des chansons, qui est notre patrimoine, soit chanté par les talents d'aujourd'hui... C'est l'assurance d'un avenir en chansons sur scènes et à la télévision : ouvrard.didier@gmail.com
dimanche 9 mai 2010
Petites nouvelles d'ici-bas par Didier, le 09-05-10 - Le blog des Amis de Pascal Sevran
Voilà deux ans que tu as quitté l'enfer vers d'autres contrées. Peut-être chevauches-tu avec Stéphane des pur-sangs dans des prairies vertes et humides ? Depuis ma dernière lettre, remise à Annie et Ronan - qui veillent aimablement sur ta mémoire- il s'est passé bien des choses désagréables sur notre terre.
Le monde est devenu fou, de plus en plus flou ;
La tempête Xyntia, la zone ravagée appelée "zone de solidarité",les violences,les caillassages de bus,les tremblements de terre,la neige en mai (celle-là que tu aurais aimé),les vagues de 7 mètres sur la Croisette, et ceux qui bravent les éléments jusqu'à implanter des restaurants sur les plages. Doivent-ils craindre le pire ? Un volcan islandais crache des nuages noirs et paralyse le monde, des moines tibétains aident leurs amis chinois tortionnaires lors d'un tremblement de terre...Tu vois rien ne change, tout s'aggrave. A ce propos, on a laissé la dette de la Grèce "en-Pyrée" et j'entends encore l'européen sceptique que tu étais jubiler un peu. L'histoire te donne raison dans un délai bien court. Tout n'est pas écrit, si tu savais...non...Cher Pascal...
Je parle parfois avec des jeunes gens et des dames de ton journal que tu aimais bien. On se téléphone souvent en évoquant ton souvenir. Je reçois quelques SMS des uns et des autres : "Depuis St Pardoux je t'embrasse"ou" je passerai déposer des jonquilles ". Tu vois Mon Pascal on pense encore à toi. Avec Serge T.nous parlons encore de toi, que faire d'autre ...
Mireille Dumas a présenté une série d'émissions concernant les Grands Hommes de la télévision, tu y étais. Comment ne pas relever les incohérences, et l'impression étrange d'un reportage sous contrôle ?
- Tu n'aurais jamais accepter les extraits des Carpentier avec Carlos et Sylvie déguisés en cigale et fourmi Il aurait été plus judicieux de passer des extraits de tes émissions !
- Pas un mot sur Morterolles, où tu aimais tant te réfugier avec Stéphane et te retrouver pour écrire seul.
- Ces allusions à une sombre histoire de racisme qui te fît tant de mal, mais rien sur le non-lieu dont tu as fait l'objet.
-Aucune référence à ton talent d'écrivain,à tes journaux... Ces héros de tes livres qui sont sincèrement tristes et que tu décrivais si bien. Et P.Besson qui aurait su parler de l'homme que tu étais.
-Quant à ce cher J.J. Debout qui a l'air traumatisé par tes colères, il se montre moins apeuré aujourd'hui présentant un spectacle avec tes musiciens et continuant de gagner sa vie sur ton nom.
- Pour finir par un J.L. Lahaye très disert sur vos soirées-restaurants et ta façon d'être avec les jeunes gens. Quelle indécence !
Je l'ai connu plus discret sur ses mœurs. Qu'il n'oublie pas que tu le défendais et que tu l'invitais alors qu'il était privé de télévision.La liste est longue de ceux qui oublient vite et se servent encore quelques lampées visqueuses dans la marmite aux souvenirs. Ces souvenirs-là qu'ils devraient taire par respect.
En ce qui me concerne, je continue à me battre pour un avenir en chansons avec "Générations Chansons et accordéons" que nous aimions tant. Je suis certain qu'il est possible de créer, sans copier mais en respectant tes principes et ta mémoire.
Je ne sais pas ce que l'avenir me réserve, mais je peux me regarder dans un miroir, fier d'être fidèle à ta mémoire.
Didier OUVRARD
samedi 17 avril 2010
Suggestions en commun
1* Un volcan s’allume… Des aéroports s’éteignent.
2* Entre Guillaune Pepy (président de la SNCF) et Didier le Reste (chef de quai des grévistes), c’est la guerre des gares.
Alors qu’un gros nuage noir, qui, selon toutes vraisemblances, deviendra vite un nuage de solidarité à l’image des côtes Vendéennes et de Charente maritime qui passent de zone noire à zone de solidarité. On croit rêver…
Je suggère à le SNCF « le coup de com. » de l’année ; Au lieu de vous tourner le dos, relevez les manches, invitez gratuitement les détenteurs d’un billet avion à prendre un TGV ce weekend et pourquoi pas à vos frais. Ça coutera certainement moins cher qu’un relooking de monsieur Christian Lacroix ou des sondages incroyablement ennuyeux que vous nous distribuez dans les wagons, où nous aimerions seulement que vous arriviez et partiez à l’heure avec un peu moins de grèves… Ce qui est aujourd’hui un luxe !
Je suis sûr et certain qu’en faisant ceci, vous seriez enfin un peu plus aimé et que la table des négociations sera plus facile d’accès.
Un voyageur qui en a « raz de sol ».
dimanche 7 mars 2010
soirée solidarité sud vendée

Le ticket d’entrée est libre. Le principe est que chaque entrée, même pour seulement un Euro, est un don.
mardi 2 mars 2010
10 ans après, les même mots, tempête, Vendée, courage, chansons, Sevran
C'était le 14 janvier 2000, Pascal parlait de la tempête de décembre 1999... Il parle d'aujourd'hui et pourtant c'était hier. Vendéens et autres sinistrés écoutez, c'est un signe gentil que vous adresse Pascal Sevran.
dimanche 14 février 2010
Didier OUVRARD sur LTV Limousin
LTV Limousin : http://www.ltv87.fr/
Le lien de l'émission entière est : http://www.ltv87.fr/decibe
lundi 25 janvier 2010
Didier Ouvrard par Roland Couty
Le Zénith de Limoges accueillait ce dimanche 24 janvier 2010 le spectacle «De la valse à l’opérette», avec le Budapest Strauss Symphony Orchestra et les Ballets Viennois Pannonia.
C’est sous la direction du chef d’orchestre Lájos Blazy que l’orchestre symphonique hongrois a réjouit les spectateurs venus en nombre retrouver les airs de leur temps, malgré la pluie. La magnifique soprano Eléna Voznesenskaya et le ténor François Soulet ont montré leurs qualités de grands artistes, au grand plaisir de l’assistance. Dansant sur des chorégraphies d’András Nádasdy, les Ballets Viennois Pannonia ont enchanté le public, notamment lors de leur interprétation du Danube Bleu de Johann Strauss, sous un véritable tonnerre d’applaudissements.
Un vrai professionnel
Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Le spectacle était présenté par Didier Ouvrard, un garçon qui n’est pas vraiment un inconnu du grand public. Tout d’abord jeune animateur de Alouette FM pendant presque 10 ans, il sera dès 1992 le talentueux programmateur de l’émission «La Chance aux Chansons» aux cotés de Pascal Sevran pendant 15 ans.
Le Bal de l’Empereur
Didier fut aussi l’élégant Maître de cérémonie du Bal de L’Empereur, un spectacle présentant les musiques des Strauss avec 40 musiciens et 30 danseurs. La tournée a visité 31 villes dans lesquelles furent données 60 représentations en 6 semaines. Ce n’était donc pas un débutant qui, chose rare, est allé au contact du public dès le début de la représentation à Limoges. 30 ans de carrière, avec et pour le public, ce n’est pas rien.
Une réelle dimension
Formé à l’école de la télévision par Pascal Sevran, L’on aurait pu craindre de se trouver en présence d’une réplique dérisoire de celui qui tint l’antenne avec brio pendant presque 20 ans.
Par certains aspects, on retrouve effectivement chez Ouvrard quelques inflexions semblables à celles du magicien des après-midi de la deuxième chaîne de télévision. Cependant, les deux personnages sont très différents. Didier Ouvrard possède une présence sur scène, une manière de se mouvoir, une façon d’établir des liens entre les artistes qu’il présente et les milliers d’yeux fixés sur la scène qui n’appartiennent qu’à lui. Rigoureux et méthodique, il laisse néanmoins transparaître un véritable amour et un grand respect de son public. La salle l’a d’ailleurs bien ressenti, une vraie complicité s’est établie entre elle et lui dés les premières minutes de leur rencontre. Ouvrard n’est pas un avatar de Sevran et cela nous comble. Il est souhaitable que l’élève dépasse le maître, dit-on. Il se pourrait que ce soit le cas. A eux deux, ils forment probablement ce que l’on pourrait appeler «une école d’organisation et de rigueur», soignant les détails et soucieux à la fois du public et des artistes. Ouvrard perpétue les enseignements du Maître, mais à sa manière, avec talent.
Des projets à la télé
«Il manque dans le paysage audiovisuel d’aujourd’hui une émission donnant aux jeunes talents une réelle chance d’être entendus». C’est ce que pensent aussi les 25000 signataires de la pétition lancée en ce sens vers les téléspectateurs, dont le résultat a été envoyé aux Directeurs des chaînes de télévision. Il y a une «France qui chante», qui aime autant l’accordéon des guinguettes que le disco sans pour autant dédaigner le musiques savantes. Cette France là est en deuil des airs à siffloter sous la douche, des petits couplets qui lui mettaient un peu de joie au cœur en lui parlant d’elle, telle qu’elle se voit. Elle veut une émission qui lui ressemble, avec des artistes qui la touchent. Cette France là veut aussi découvrir, comme elle le faisait avec «La Chance aux Chansons», de jeunes talents connus ou inconnus, de toutes origines et dans la diversité qui fait sa force. Didier Ouvrard précise qu’il n’est sans doute pas besoin d’un créneau horaire très large pour une telle émission. Nous ajouterons que ce ne serait pas un gros effort à consentir pour satisfaire un auditoire qui ne se reconnaît pas dans des «Chabada» un peu creux ou encore dans d’autres émissions, diffusées à des heures tardives et trop typées, même si certaines sont de grande qualité. Quoi qu’il en soit, le public est là; toujours présent au rendez-vous partout où passe la tournée «de la valse à opérette». Il s’en trouve bien et en redemande. Aller plus loin n’a rien d’impossible. La balle est dans le camp des patrons de chaînes qui, sans doute, auraient tort de négliger la frange des auditeurs amateurs de chanson française.
Roland Couty – Reporter Indépendant
Editions de l’Ethel – contact@bessines.com
http://www.bessines.com