dimanche 6 mai 2012

petites nouvelles d'ici bas



Mon cher Pascal,
 Il est revenu le tempsde notre échange épistolaire à sens unique. Mais je ne peux encore m’en passer,d’ailleurs le pourrai-je un jour ?  Si aufond de moi je ne le souhaite pas vraiment, rien ne m’oblige ni ne m’empêche ;  mais ce rituel entre nousme semble tellement évident.
Quatre ans déjà que tu es main dans la main avec Stéphane, 5ans aussi que la France  est aux mainsde  Nicolas ton ami, qu’aurais-tu fait ouécrit pour le soutenir ? Nul ne peut le dire ici et surtout pas moi. Enrevanche je suis certain que tu ne l’aurais pas lâché ni lynché comme quelquesoublieux à la mémoire spongieuse. Tu n’étais pas homme de curée, ni de curé aupassage…Ici, on ne parle que de ça au moment où je t’écris. Cette nuit, il est4h du matin nous sommes le vendredi 4 dans l’entre deux tours d’uneprésidentielle qui t’aurait surement beaucoup plu. Sans doute t’y serais- tuimpliqué.  Mais voilà le prochainprésident sera élu sans toi. Et là-haut, on vote parfois ? On appelle çacomment ?
Ici bas nous venons de célébrer les 25 ans de celle qui t’aprécédée notre Dalida, ta « Dali »
Merci  à PhilippeBouvard qui ne manque ni d'humour ni de mémoire, il a eu la bonne idée derediffuser de 4h à 4h30 du matin dans la foulée  l'émission de la veille : un enregistrement"dans la nuit des temps"  cematin j'ai donc pu entendre ton rire Sevran, entre une chanson de Dalida et le 9mai. J'ai aimé cette attention souriante.
Qu’es-ce que je deviens ? Merci, mon Pascal je vais bien !Tu me connais,  des jours oui et desjours non. Je suis un verseau et je m’efforce d’y puiser l’énergie nécessairepour co-présenter les  « Valses deVienne » avec Denise Fabre une personne délicieuse, elle ne manque jamaisde rappeler à chaque spectacle ce qui nous liait avec des mots justes,sincères. Tu verrais les bonnes dames à la fin du spectacle qui viennent mevoir après une larme discrète au coin de l’œil. Je les entends me dire mais il estoù Pascal ? Je les embrasse et les assure de ma sincère émotion, que jeferai remonter à France TV, qu’ils n’ont pas le droit de les laisser comme ça.(Je fais ce que je peux).
Depuis 2 ans, j’ai en charge de programmer un croisiériste oùj’embarque tes amis de « La chance aux chansons », « Chanter lavie » et  « Entréed’artistes » Chanteurs, chanteuses, accordéonistes. Ils ont leurs  mots  etleurs notes à dire afin que continuent les chansons. Alors j’écoute, je resteta première oreille essayant d’être le moins injuste possible.


André se bat comme un Lion, Fétiche en fait de même, Baba medonne parfois un furtif coucou, Christiane F est une heureuse mamie, Prudyfidèle à elle-même, quand à Aïda je l’ai tous les dimanches. Beaucoup de tespetits demandent souvent mon avis sur une chanson ou une vidéo, ils sontincroyables d’énergie et ont envie de faire un spectacle ensemble.
 Je suis toujours encontact avec les habitués : Tintin, Zinzin, Dominique et ses aventures,Josette toujours entre déménagements et opérations. Chantal vient de perdre samaman, cette chère Arlette que tu aimais asseoir à tes cotés quand elle montaitde son pays d’Avignon, elle a été inhumée avant-hier le 7 mai.
 Presque tous leschanteurs que tu défendais s’en souviennent. Je les rencontre au gré de la vieet des chansons. Cela nous porte tous vers un avenir certain, qui ne serait pasréalisable sans toi.
Tu as du croiser Eric Charden récemment, à cause de lui ici« le monde est gris »  où vousêtes « le monde est bleu » je n’en doute pas. Il a laissé à Annie(Stone) le soin de faire la promotion d’un magnifique album duos « made inFrance »
Avant de te quitter, je veux te rassurer sur un point.  Certains des tiens se font discrets ou absents,ce n’est pas parce qu’ils ne font rien. Sans doute gardent-ils ta mémoire vived’une autre manière.
 Pour notre part avecquelques-uns qui se reconnaitront, nous essayons d’entretenir tant bien que malcette petite flamme que tu m’avais demandé d’allumer un certain lundi 16 avril2007 en la collégiale du Dorat, veille de ta première opération. Nous veillonsensemble en toute amitié à ce qu’elle éclaire ce que tu nous as apporté avecgénérosité et gentillesse
Mon Cher Pascal, je t’embrasse au cas où nos missives secroiseraient…
Aujourd’hui 9 mai à 16H, je serai à Saint Pardoux avec quelquesamis chers à ton cœur.
« Prends bien soin de toi »
Didier